A l’origine, il y avait des centaines de communautées aborigènes en Australie. Pour les tribus concernées, l’appelation » Didgeridoo » est née lors du colonialisme.
La genèse de cet instrument fait que les tribus, dans leurs dialectes proprement aborigènes, leurs ont donnés des noms différents, tels que » YIDAKI « , » MOLOO « , » IHAMBILBIG » etc., et qui définissent le nom ou le mot » Didgeridoo » donné par les colons lors de leurs invasions.
D’ailleurs les occidentaux l’écrivent de 2 façons différentes comme : Didgeridoo ou Didjeridoo.
En l’an 1522, l’explorateur Portugais CRISTOVAO DE MENDONCA est le premier Européen à mettre les pieds sur les terres d’Australie, dites « Terra Australis« . Suivra le lieutenant JAMES COOK de la Royal Navy en 1770. Celui-ci observa pendant des semaines les peuples premiers de ce continent lointain et déclara :
» Les peuples natifs de cette terre utilisent un instrument
de communication étrange et sonore ! «
En 1842, l’explorateur Prussien LUDWIG LEICHHARDT arrive dans la ville de Sydney pour y mener 3 expéditions importantes qui permettront de cartographier l’Australie de l’OUEST jusqu’à l’EST… tout en croisant les tribus Aborigènes. Sa disparition à l’intérieur des terres australiennes, malgré plusieurs investigations menées par la suite demeure un mystère. Des rumeurs disent qu’il aurait été tué par une tribu pour être passé sur des terres sacrées sans avoir demandé d’autorisation.
Le didgeridoo est instrument utilisé lors de rituels appelés » Corroborées « , qui sont des moments sacrés où les tribus aborigènes chantent et dansent en rendant hommage en remerçiant notre planète. Plusieurs danses telles que » la danse du kangourou « , » la danse de l’aigle « , » la danse du chasseur » etc. y sont évoquées par exemple.